Résolutions de la 6ème Conférence
internationale de partis et organisations marxistes - léninistes
Sur le développement de l'économie mondiale
Sur la Stratégie et les Tactiques des Marxistes-Léninistes dans la lutte pour Révolution de Démocratie nouvelle ; dans la lutte pour la Libération nationale et pour le Socialisme
Sur les perspectives de la 6e Conférence Internationale
Déclaration De Solidarité No. 1
Equateur
Déclaration De Solidarité No. 2
IL FAUT RECONNAITRE LE DROIT NATIONAL KURDE A L’AUTODETERMINATION ET METTRE ABDULLAH ÖCALAN IMMEDIATEMENT EN LIBERTE
Sur le développement de l'économie mondiale
1.
Lorsque la crise s'est déclenchée en Asie du sud-est en juillet 1997, les impérialistes ont insisté que ses effets seraient limités à la région. Mais en arrière-fond de l'effondrement des "tigres asiatiques" - se trouvait le flux énorme de surplus de capitaux venant des grandes puissances impérialistes. Ces dernières avaient tenté de résoudre leur problème de chute du taux de profit, par une spéculation formidable et par une surexpansion extraordinaire des capacités productrices, en disproportion absolue aux capacités d'absorption de cette production. C'est une contradiction engendrée dans le monde par le système impérialiste.
Le déclin du réal brésilien a marqué une nouvelle vague de la crise qui dure depuis 18 mois. Il s'agit de la troisième grande vague depuis celle qui a commencé en 1997. La seconde vague a eu lieu en août 1998, quand le krach russe s'est produit et que la Russie a déclaré qu'elle ne respecterait plus ses obligations envers ses créanciers, décision qui s'est retenti en Europe et aux Etats-Unis.
L'évolution de la crise a montré qu'il s'agit bien d'une crise mondiale. Elle a approfondi la crise en cours au Japon, s'est étendu à la Russie, à l'Europe de l'est et en Amérique latine et menace de s'étendre en Europe et jusqu'à l'économie américaine. Les impérialistes ont déclaré qu'il s'agissait uniquement d'une crise boursière et financière, mais elle est plutôt le résultat de guerres économiques et d'une surproduction relative. Cette crise cyclique de surproduction illustre la contradiction qui existe dans le capitalisme entre le caractère social de la production et l'appropriation privée des produits. Il s'agit d'une crise profonde qui évolue par vagues, et qui crée un effet domino; certains pays subissent un effondrement économique, d'autres voient leur économie en récession. La crise s'intensifiera et aggravera toutes les contradictions du système impérialiste actuelle.
La propagande bourgeoise, qui parle d'une simple "crise financière ou boursière", voile le fait que le capital spéculatif n'est pas indépendant du capital productif. L'explosion gigantesque du capital spéculatif depuis quelques années est l'expression de la suraccumulation du capital.
Le capital suraccumulé s'oriente sur une échelle massive dans la spéculation à la recherche des investissements les plus rentables. Au fond, c'est une spéculation sur de la plus value non encore réalisée.
La croissance de plus en plus rapide du capital spéculatif est une manifestation extrême du caractère décadent et parasitaire de l'impérialisme. Ces phénomènes ne disparaîtront pas avant la disparition de l'impérialisme lui-même, mais non pas par la conception réformiste et révisionniste de "contrôle du capital financier". Le capital financier signifie la fusion entre le capital industriel et le capital bancaire. Basé sur le capital financier, une oligarchie financière s'est formée qui domine tout. Une forme de capital ne peut pas se séparé de l'autre; les deux dominent les appareils d'État.
La classe ouvrière et les masses travailleuses, au lieu de se faire de faux espoirs à vouloir contrôler le capital financier, doivent s'unir et résister aux effets de la crise; elles doivent s'attaquer au capitalisme monopoliste d'État et sa domination dans son ensemble.
2.
Le développement de la crise économique mondiale approfondit et aggrave la crise générale du capitalisme. Ce fait est en complète contradiction avec l'idéologie bourgeoise de la "mondialisation", qui promet l'industrialisation à tous les pays, ainsi que la prospérité et le développement pacifique. Dans la réalité, cependant, le développement économique inégal s'est accentué, particulièrement entre les pays impérialistes et les pays opprimés.
L'internationalisation de la production - le résultat de la nouvelle structuration de la production monopoliste international - aggrave les contradictions à l'extrême et et rend nécessaire et mûre la transition vers le socialisme. Les conditions matérielles à une telle transition se développent. Cependant, il n'y a que les pays impérialistes et quelques pays dépendant qui soient inclus dans cette internationalisation. Seuls les pays impérialistes en profitent. Le progrès technologique tant prôné a lieu exclusivement dans les domaines qui sont intéressants pour le capital. En même temps, le progrès technologique rapide est accompagné par une grande destruction des forces productives. Des manifestations de ces effets destructeurs sont le chômage massif qui grandit à l'échelle mondiale, pour toucher 1,2 milliards de personnes, et dans bon nombre de pays, la désindustrialisation, y compris dans certaines régions des pays impérialistes.
Les effets destructeurs du mode de production capitaliste ne peuvent être vaincues que si les forces productives sont libérées de leurs contraintes capitalistes. C'est seulement quand les rapports de production capitalistes sont renversés que les forces productives peuvent être développées pour pouvoir satisfaire aux besoins matériels et culturels croissants de la société.
3.
Les conséquences de la crise économique actuelle sur la situation mondiale, seront vastes. Elles n'évolueront pas sur une ligne droite. Les réactions à la crise seront de nature économique, mais principalement politique. Ni les USA, ni l'Europe, le Japon, la Russie ou la Chine ne seront les mêmes en sortant de la crise qu'ils l'étaient à son déclenchement. Il est impossible de prévoir les changements qui se produiront.
Aujourd'hui même, de grandes masses de travailleurs des villes et des campagnes, des centaines de millions de gens partout dans le monde souffrent sous les effets de la crise. Une augmentation drastique du chômage, des baisses de salaires de crève-faim, l'expulsion massive de paysans de leur terre, une exploitation accrue, une plus grande misère, de graves problèmes de santé, de logement et d'éducation – ce sont les résultats de la crise. De la même façon, la haute concentration de terres foncières, la faiblesse des prix de produits agricoles au plan mondial, et les intérêts usuraires exigés par les banques entraînent la banqueroute de millions de paysans dans les pays opprimés, les contraignent à émigrer dans les villes pour vivre dans la misère insupportable. Les monopoles et les États réactionnaires font tous les efforts pour forcer les peuples travailleurs à payer les conséquences de la crise. Un exemple, les projets de surexploitation et de braderies imposés par le FMI et les autres instruments internationaux des impérialistes, et la croissance de la dette étrangère. Le pillage impérialiste de la classe ouvrière et des peuples et nations opprimés s'intensifie à l'extrême.
Mais, en même temps, la crise a crée les conditions objectives pour d'énormes mouvements de masse, qu'on peut voir dans divers pays de l'Asie et de l'Amérique latine et aussi dans certains pays impérialistes. Actuellement nous sommes témoins d'une résurgence révolutionnaire croissante et d'un renforcement des partis communistes qui sont restés fidèles au marxisme-léninisme.
La crise est une mauvaise chose. Mais nous ne gagneront rien à avoir peur d'elle, parce qu'elle obéit aux lois objectives du capitalisme. Nous pouvons connaître ces lois à l'aide du marxisme-léninisme. La victoire ne sera ni facile ni rapide. Mais si les marxistes-léninistes s'attaquent à la situation causée par la crise avec une ligne révolutionnaire, les peuples tireront force de leurs souffrances et avanceront leurs luttes contre les programmes de crise imposés par leurs gouvernements respectifs et par le FMI et la Banque mondiale. Les masses avanceront par la lutte révolutionnaire jusqu'à ce que la révolution pour la libération nationale et sociale soit victorieuse, jusqu'au socialisme.
Signataires:
· Parti Marxiste-Leniniste d’Allemagne
· Partido Comunista Revolucionario de Argentina
· Workers’ Party of Bangladesh
· Organisation revolutionnaire du Congo
· Partido Comunista (Marxista-Leninista), Republica Dominicana
· OCML, Voie proletarienne, France
· A/synechia, Greece
· Communist Party of India (Marxist-Leninist), Janashakti
· Communist Party of India (Marxist-Leninist), New Democracy
· Communist Party of India (Marxist-Leninist), Provisional Central Committee
· Japanese Communist League (en nombre de la departement internationale)
· Organisation Communiste de Luxembourg
· Parti Communiste Ouvrier (AKP) de Norvege
· GML (Rode Morgen) des Pays-Bas
· Instituto Amaru, Peru
· Communist Party of the Philippines
· Partido Comunista Revolucionario de Uruguay
· Ray O. Light Group, Les Etats Unis
1.
Nous vivons l'ère de l'impérialisme et de la révolution prolétarienne. La trahison révisionniste n'a pas laissé de bastion socialiste comme l'avaient été l'URSS de Lénine et de Staline et la Chine de Mao, ainsi, la contradiction entre le camp capitaliste et le camp socialiste aujourd'hui n'existe plus.
Cependant, les contradictions fondamentales que le monde capitaliste-impérialiste crée, la contradiction entre la bourgeoisie et la classe ouvrière dans les pays capitalistes, la contradiction entre les pays impérialistes et celle entre les groupes capitalistes monopolistes, et la contradiction entre l'impérialisme et les peuples et nations opprimés, restent non résolues et se sont même aggravées. Dans ces conditions objectives et subjectives, des révolutions nationales et sociales mûrissent inévitablement.
2.
La contradiction entre l'impérialisme et les peuples et nations opprimés est toujours la contradiction la plus aiguë et la principale. Cela est confirmé par les grandes luttes des masses politiques, par les insurrections et par les guerres populaires de libération nationale et sociale. Les ouvriers et les peuples de la Palestine, de l'Irak, de la Turquie et du Kurdistan, des Philippines, de l'Indonésie et du Timor oriental, du Congo, du Mexique, de l'Equateur, de la Colombie, du Pérou, du Népal, de la Corée du Sud, d'Afghanistan et d'autres pays luttent pour leur souveraineté et leur indépendance nationale. Les vastes régions de l'Asie, de l'Afrique et de l'Amérique latine continuent d'être les foyers des contradictions. Les luttes des ouvriers et des peuples de ces régions sont un soutien important à la lutte pour le socialisme par la classe ouvrière dans les pays impérialistes.
3.
Actuellement la contradiction entre la classe ouvrière et les monopoles s'aiguise à l'échelle mondiale par l'intensification de l'exploitation du travail salarié, l'augmentation du chômage massif et de la précarité, par flexibilisation des horaires et par la production allégée.
4.
L'impérialisme US est la force la plus importante sur les plans économique, politique et militaire au sein du camp impérialiste. Il est en position dominante dans le domaine des technologies industrielles et militaires.
Mais, comme l'histoire le démontre, son invulnérabilité et son omnipotence ne sont que superficielles. Sa dette externe colossale, son énorme déficit commercial la menace d'être frappé par une crise économique marquent le début de son déclin.
5.
Le nouvel ordre mondial est un rêve répété de nos jours par l'impérialisme US qui mène à des formes de rapports entre États, régions etc. qui sont maintenus sous la botte de ce gendarme international. Les embargos, les interventions, les campagnes de punition, les bombardements sont décidés ce plus puissant des gendarmes mondiaux de l'impérialisme, ils sont ratifiés par les organisations " internationales " et mise en oeuvre par les branches armées de " la communauté internationale ".
6.
Après l'effondrement de l'URSS une nouvelle rivalité est en train de grandir. D'autres pôles surgissent au milieu d'un processus complexe d'alliances entre les différents blocs et puissances capitalistes et impérialistes. A travers une lutte déchaînée pour le contrôle des marchés; A travers une polarisation croissante entre une poignée de pays riches et une grande majorité de pays pauvres; et au sein des divers pays la polarisation s'accroît entre les ouvriers exploités et les exclus contre les monopoles dont le pouvoir économique et les privilèges grandissent de plus en plus. Il devient toujours plus évident qu’une situation de multi-pôlarité est en train de se développer.
7.
Les Etats Européens menés par l'Allemagne et l'État Japonais, dominant dans la région asiatique, sont les adversaires les plus puissants de EU en ce tournant du millénaire.
La Communauté Européenne a été frappée relativement plus fort par la crise que les EU. Cependant, elle entreprend des mesures pour consolider son marché monétaire et sa force économique, et elle se trouve dans la situation avantageuse d'exploiter les pays de l'ancien bloc soviétique. La rivalité entre les États-Unis et les États européens dirigeants pour dominer l'Europe centrale et orientale explique beaucoup de développements dans ces régions, comme les conflits dans l'ex-Yougoslavie.
Le Japon se trouve dans la plus mauvaise situation parmi les trois centres globaux du capitalisme. Son économie nationale se trouve à un stade de stagnation prolongé depuis sept ans. Parmi les alliés impérialistes des États-Unis, le Japon souffre le plus de la compétition économique des EU et de la contradiction entre son économie nationale et ses entreprises aux États-Unis, en Asie et ailleurs. En même temps, il collabore avec les EU dans l'exploitation des peuples d'Asie de l'est et par la menace d'une alliance de sécurité nipponne-américaine.
8.
La Russie et le Japon représentent deux maillons de base du système international. La Russie est une puissance militaire secondaire en importance. Elle souffre d'un effondrement économique sans précédent, cela l'empêche de jouer un rôle décisif dans les développements internationaux. Mais elle aspire à y jouer un tel rôle. La Chine, grâce à son accumulation socialiste d'autrefois, dispose du potentiel pour être un concurrent sérieux des EU dans un avenir proche. Mais elle est aussi confrontée aux conséquences d'activités capitalistes effrénées.
9.
L'impérialisme porte en lui-même l'origine de guerres de conquête, de pillage, de domination. Même si les conditions pour une nouvelle guerre mondiale ne sont pas encore présentes, cette guerre mondiale se dissimule, directement où indirectement, derrière plus de 60 conflits régionaux et locaux qui embrasent diverses parties du monde. Sa course à l'armement est incessante, plus de 800 milliards de dollars sont dépensés pour cela. Les EU seuls dépensent 250 milliards de dollars dans cette course.
10.
Aussi en réponse à ces furieuses attaques idéologiques, économiques et militaires contre les masses, nous constatons aussi que la conscience de la classe ouvrière grandit à nouveau. Des grèves puissantes et de larges mouvements de masse dans des différents pays impérialistes amèneront au développement de l'offensive ouvrière. Ils se rejoignent aux mouvements populaires militants des femmes, des immigrés, aux mouvements anti-impérialistes et antifascistes, au mouvement écologique et à la révolte de la jeunesse. Ainsi surgit un large mouvement des masses ouvrières et populaires où des idées socialistes peuvent être débattues. De meilleures conditions apparaissent pour le développement de partis marxistes-léninistes, ainsi que pour un fort soutien aux luttes de libération nationale et sociale des peuples opprimés.
Signataires:
· Parti Marxiste-Leniniste d’Allemagne
· Partido Comunista Revolucionario de Argentina
· Workers’ Party of Bangladesh
· Organisation revolutionnaire du Congo
· Partido Comunista (Marxista-Leninista), Republica Dominicana
· OCML, Voie proletarienne, France
· A/synechia, Greece
· Communist Party of India (Marxist-Leninist), Janashakti
· Communist Party of India (Marxist-Leninist), New Democracy
· Communist Party of India (Marxist-Leninist), Provisional Central Committee
· Japanese Communist League (en nombre de la departement internationale)
· Organisation Communiste de Luxembourg
· Parti Communiste Ouvrier (AKP) de Norvege
· GML (Rode Morgen) des Pays-Bas
· Instituto Amaru, Peru
· Communist Party of the Philippines
· Partido Comunista Revolucionario de Uruguay
· Ray O. Light Group, Les Etats Unis
Sur la Stratégie et les Tactiques des Marxistes-Léninistes dans la lutte pour Révolution de Démocratie nouvelle ; dans la lutte pour la Libération nationale et pour le Socialisme
1.
La Sixième conférence internationale a donné lieu à un échange large de points de vue et d'expériences sur la stratégie et les tactiques des partis et organisations marxistes-léninistes dans la révolution de démocratie nouvelle, dans la lutte pour la libération nationale et pour le socialisme.
Ces échanges ont illustré que dans les pays impérialistes pris individuellement, il y a un éveil de la conscience de classe du mouvement ouvrier. Dans les pays d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine, opprimés par l'impérialisme, il y a une importante montée des luttes de masse et des mouvements révolutionnaires contre l'impérialisme et les réactionnaires locaux pour la libération nationale et sociale.
Nous sommes à l'époque de l'impérialisme et de la révolution prolétarienne.
Comme l’a dit Mao Zedong « la prise du pouvoir par la force armée est la tâche centrale et la plus haute forme de lutte révolutionnaire ». Et selon Lénine « la révolution prolétarienne est impossible sans imposer par la force la destruction de la machine d’état bourgeoise et pour lui en substituer une nouvelle » et , d’ajouter que « le socialisme ne peut être réalisé par d’autre moyen que la dictature du prolétariat, qui combine la force contre la bourgeoisie, c’est à dire contre la minorité de la population, avec le plein développement de la démocratie »
Dans la lutte pour le socialisme et le communisme, la classe ouvrière ne peut réaliser son rôle historique sans cette stratégie et tactique révolutionnaire. Dans ce but, le parti marxiste-léniniste doit être intimement lié aux masses.
C'est la responsabilité de chaque parti, dans chaque pays, de formuler et de mener sa stratégie et ses tactiques d'après une analyse concrète de la situation concrète. Ceci doit se faire dans la lutte contre le réformisme, le révisionnisme, l'opportunisme et le sectarisme. Et l’on doit aussi tenir compte de l'expérience de tous les pays.
Le prolétariat et les masses populaires ont entrepris et développé des formes de lutte diverses basés sur leurs propres expériences. La tâche du parti marxiste-léniniste est de développer les luttes des masses et de les élever à un niveau révolutionnaire.
2. La stratégie et les tactiques dans les pays impérialistes.
Dans les pays impérialistes, l’objectif stratégique est de renverser l'impérialisme, la domination du capital monopoliste et d’établir la dictature du prolétariat. Si les luttes de classe prennent un essor révolutionnaire, les forces dominantes vont, selon toutes les expériences historiques, tenter de se maintenir au pouvoir avec une violence brutale. C’est pourquoi la classe ouvrière doit faire l'insurrection armée. Le développement de la lutte de classe passe par diverses étapes.
La lutte des masses pour des réformes économiques et politiques doit être menée de manière militante et doit se développer en lutte de classe révolutionnaire sous la direction du parti marxiste-léniniste. Ceci requiert une conscience de classe internationaliste.
3. La stratégie et les tactiques dans les pays dominés, semi-coloniaux et semi-féodaux.
La prise du pouvoir dans ces pays nécessite de faire la révolution de démocratie nouvelle, c'est-à-dire une révolution démocratique, agraire et anti-impérialiste ayant une perspective socialiste. Cette révolution est basée sur l'alliance des ouvriers et des paysans sous la direction de la classe ouvrière dans le but d'instaurer la dictature démocratique du peuple.
La ligne stratégique de guerre populaire prolongée est valable dans de nombreux pays semi-coloniaux et semi-féodaux
Les partis marxistes-léninistes qui mènent la lutte armée comme principale forme de lutte révolutionnaire dans les pays semi-coloniaux et semi-féodaux suivent la ligne stratégique de la guerre populaire prolongée élaboré par Mao Zedong.
Dans d'autres pays dépendants, la lutte révolutionnaire se développe sur différents terrains de la lutte politique et sociale et peut prendre la forme de l'insurrection armée dans les villes, combiné ou non avec la guerre de guérilla à la campagne.
4.
Les luttes des différents pays ont un lien dialectique entre elles. Il est nécessaire de faire preuve d'internationalisme prolétarien et d'organiser la solidarité internationale pour la coopération et pour l'avantage réciproque. Ceci nécessite une unité de lutte étroite des partis et organisations marxistes-léninistes.
Signataires:
· Parti Marxiste-Leniniste d’Allemagne
· Partido Comunista Revolucionario de Argentina
· Workers’ Party of Bangladesh
· Organisation revolutionnaire du Congo
· Partido Comunista (Marxista-Leninista), Republica Dominicana
· OCML, Voie proletarienne, France
· A/synechia, Greece
· Communist Party of India (M-L), Janashakti (a l’exception des paragraphes 2 et 4 du numero 3)
· Communist Party of India (Marxist-Leninist), New Democracy
· Communist Party of India (Marxist-Leninist), Provisional Central Committee
· Japanese Communist League (en nombre de la departement internationale)
· Organisation Communiste de Luxembourg
· Parti Communiste Ouvrier (AKP) de Norvege
· GML (Rode Morgen) des Pays-Bas
· Instituto Amaru, Peru
· Communist Party of the Philippines
· Partido Comunista Revolucionario de Uruguay
· Ray O. Light Group, Les Etats Unis
Sur les perspectives de la 6e Conférence Internationale
1. La 6e Conférence Internationale a été menée avec grand succès. Elle a
adopté quatre résolutions qui manifestent le consensus sur les points suivants de l'ordre du jour:
· L'évolution de l'économie mondiale,
· Les changement politiques au sein du système impérialiste mondial
· La stratégie et la tactique des marxistes-léninistes dans la révolution de la nouvelle démocratie, dans la lutte pour la libération nationale et pour le socialisme
· Sur les perspectives de la 6ème Conférence Internationale.
Une large éventail de 21 organisations venant de l'Asie, de l'Afrique, de l'Amérique et de l'Europe y ont participé. Huit autres organisations ont participé à la préparation, mais ont été empêchées d'y assister. La conférence n'a pas seulement donné lieu à un échange fructueux des expériences; elle s'est distinguée avant tout par un débat fraternel, ouvert et vif entre toutes les organisations participantes; ce débat fut mené sur la base de principes et dans le soin de l'unité de la Conférence. La compréhension mutuelle fut renforcée ainsi que la détermination commune à continuer d'approfondir et de faire avancer cette compréhension mutuelle. La conférence salue d'autres forums multilatéraux et les respectent en tant qu' initiatives indépendantes et complémentaires de partis marxistes-léninistes. Elle soutient ces initiatives multilatérales.
2. Le Groupe Commun de Coordination (JCG) avait très bien préparé la conférence. Une fois de plus, il s'est avéré comme indispensable à la préparation et la réalisation d'un tel événement. Le JCG a systématiquement informé les participants et il a organisé l'échange démocratique des idées. Dans ce but, on compte mieux se servir des moyens de communication électronique à l'avenir, tels que l'Internet. La préparation multilatérale a été améliorée par la réalisation de conférences régionales en Asie, en Amérique Latine et en Europe. Les participants à la Conférence ont adopté le rapport sur le travail du JCG.
Le règlement de la 5e Conférence Internationale pour la coopération des organisations marxistes-léninistes a été adopté par cette Conférence et a fait sa preuve.
3. La 6e Conférence Internationale soutient l'initiative pour une Ligue Internationale de Lutte avec une large perspective anti-impérialiste. Cette ligue pourrait aider à renforcer d'autres initiatives anti-impérialistes déjà existantes aux niveaux internationale et régionale. La création d'une telle ligue ressort d'initiatives de base et d'organisations populaires et devrait être encouragée . Cela reflète le consensus qu'une telle ligue doit se développer à partir de la base. La ligue a un caractère de coordination.
On a besoin de l'Internet pour faciliter l'échange d'informations et des expériences.
4. La 6e Conférence Internationale décide de préparer et de réaliser une 7e Conférence Internationale dans un délai de 2 à 3 ans. Pour la préparer, on formera un nouveau Groupe Commun de Coordination. Il peut y avoir une conférence intermédiaire, qui pourrait s'organiser sur une base régionale.
La 6e IC fait appel à tous les partis et organisations marxistes-léninistes de participer aux préparatifs et à la réalisation de la 7e Conférence Internationale (ICMLPO) sous les principes de base suivants:
a) Adhésion au marxisme-léninisme et à la pensée Mao Zedong
b) Lutte contre le révisionnisme moderne et une attitude positive à l'égard de Staline et de Mao
c) Reconnaissance du règlement de la Conférence.
Pour L'adhérence des participants à la 7ème Conférence on continuera à appliquer la procédure de consultation mis en place pour la 6ème Conférence.
Nous faisons appel à d'autres organisations marxistes-léninistes de signer et propager les résolutions de la 6ème Conférence.
Signataires:
· Parti Marxiste-Leniniste d’Allemagne
· Partido Comunista Revolucionario de Argentina
· Workers’ Party of Bangladesh
· Organisation revolutionnaire du Congo
· Partido Comunista (Marxista-Leninista), Republica Dominicana
· OCML, Voie proletarienne, France
· A/synechia, Greece
· Communist Party of India (Marxist-Leninist), Janashakti
· Communist Party of India (Marxist-Leninist), New Democracy
· Communist Party of India (Marxist-Leninist), Provisional Central Committee
· Japanese Communist League (en nombre de la departement internationale)
· Organisation Communiste de Luxembourg
· Parti Communiste Ouvrier (AKP) de Norvege
· GML (Rode Morgen) des Pays-Bas
· Instituto Amaru, Peru
· Communist Party of the Philippines
· Partido Comunista Revolucionario de Uruguay
· Ray O. Light Group, Les Etats Unis
Chers camarades du CPML de l’Equateur!
La 6e Conférence Internationale de Partis et Organisations Marxistes-Leninistes pensée Mao Tsé-tung condamne l’assassinat du camarade Jaime Hurtado par les ennemis de la classe ouvrière et du peuple de l’Equateur. La Conférence exprime sa solidarité révolutionnaire avec les camarades du Parti Communiste Marxiste-Léniniste face à cet attentat criminel.
Jorge Rocha
Signataires:
· Parti Marxiste-Leniniste d’Allemagne
· Partido Comunista Revolucionario de Argentina
· Workers’ Party of Bangladesh
· Organisation revolutionnaire du Congo
· Partido Comunista (Marxista-Leninista), Republica Dominicana
· OCML, Voie proletarienne, France
· A/synechia, Greece
· Communist Party of India (Marxist-Leninist), Janashakti
· Communist Party of India (Marxist-Leninist), New Democracy
· Communist Party of India (Marxist-Leninist), Provisional Central Committee
· Japanese Communist League (en nombre de la departement internationale)
· Organisation Communiste de Luxembourg
· Parti Communiste Ouvrier (AKP) de Norvege
· GML (Rode Morgen) des Pays-Bas
· Instituto Amaru, Peru
· Communist Party of the Philippines
· Partido Comunista Revolucionario de Uruguay
· Ray O. Light Group, Les Etats Unis
L’Etat fasciste de Turquie a violé les droits nationaux de la nation kurde depuis soixante-quinze ans et a lourdement fait pression sur la nation kurde. L’Etat turc a commis beaucoup de massacres et un génocide contre la nation kurde.
Plus de 4.000 villages curdes furent détruits, rasés et réduits en cendres. Plus de 4 millions de Kurdes furent obligés d’abandonner leurs villages. Plus de 20.000 intellectuels, progressistes, paysans, ouvriers, démocrates et révolutionnaires kurdes furent assassinés. Et des milliers d’eux ont disparus.
Pendant des années le gouvernement fasciste turc a nié l’existence d’une nation kurde.
En premier lieu c’est l’impérialisme nord-américain et les impérialistes européens qui ont contribué à l’arrestation du Président du PKK, Abdullah Öcalan, et ensuite à sa remise à la Turquie.
Nous, les partis et organisations de la 6e Conférence Internationale, nous protestons contre l’impérialisme et ses valets et leur perfide complot.
Le droit national à l’autodétermination de la nation kurde doit être immédiatement reconnu.
Abdullah Öcalan doit être immédiatement remis en liberté.
Le gouvernement turc doit reconstruire les villages détruits.
Il faut permettre aux paysans forcés à quitter leurs villages, d’y retourner immédiatement et les dédommager convenablement pour tous les dégâts qu’ils ont soufferts.
Signataires:
· Parti Marxiste-Leniniste d’Allemagne
· Partido Comunista Revolucionario de Argentina
· Workers’ Party of Bangladesh
· Organisation revolutionnaire du Congo
· Partido Comunista (Marxista-Leninista), Republica Dominicana
· OCML, Voie proletarienne, France
· A/synechia, Greece
· Communist Party of India (Marxist-Leninist), Janashakti
· Communist Party of India (Marxist-Leninist), New Democracy
· Communist Party of India (Marxist-Leninist), Provisional Central Committee
· Japanese Communist League (en nombre de la departement internationale)
· Organisation Communiste de Luxembourg
· Parti Communiste Ouvrier (AKP) de Norvege
· GML (Rode Morgen) des Pays-Bas
· Instituto Amaru, Peru
· Communist Party of the Philippines
· Partido Comunista Revolucionario de Uruguay
· Ray O. Light Group, Les Etats Unis